

Atelier animé par la Députée Monica Michel-Brassart avec interventions de parlementaires francophones dont Maina Sage, Députée de Polynésie ; et de plusieurs scientifiques.
Teva Rohfritsch Sénateur de Polynésie présente le rahui polynésien avec ses 118 îles sur 4,5 millions de km², véritable sanctuaire des mammifères marins, lieu de protection de nombreuses espèces endémiques, comme le requin. Le tourisme est la première ressource économique, une "économie bleue". Protection des océans par exemple avec une pêche sélective.
Pure Ocean Fund présente les problématiques liées aux pollutions plastiques en terme de recherche et d'innovations et de solutions innovantes au service de la protection de l'océan.

































Animé par Loïc Dombreval, Député des Alpes-Maritimes et Yolaine de Courson, Députée des Côtes-d’Or.
Depuis l’individualisation de la médecine vétérinaire au XVIIIème siècle, à la spécialisation croissante de la médecine humaine jusqu’à nos jours, les disciplines de santé n’ont eu de cesse de se cloisonner. La naissance de l’hygiène publique au XIXème siècle et la révolution pasteurienne avaient mis au premier plan le lien très étroit entre santé de l’environnement et développement de maladies, pourtant la connaissance fine de la santé des écosystèmes ne semble plus appartenir au champ de la médecine actuelle.
Cette sectorisation intellectuelle entre santé humaine, santé de l’environnement et santé animale est doublée d’une séparation institutionnelle. A l’échelle internationale, si l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE) et l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) collaborent régulièrement, elles sont bien des organisations séparées en silos.
Pourtant, des études scientifiques alertent régulièrement sur la nécessité de regard transversal pour la gestion de certaines problématiques de santé publique. La surveillance des maladies de la faune sauvage est un pilier essentiel d’anticipation et de prévention des risques infectieux. Ainsi, la question de l’environnement des animaux sauvages, de leur proximité avec l’être humain et de la biodiversité devient une question sanitaire.
De cette nécessaire transversalité d’approche nait le concept « One Health » en 2004, qui vise à recréer les liens étroits entre santé humaine, animale et des écosystème, partant d’un principe qu’il n’y a qu’une seule santé unique et globale.
Le concept « One Health » est à la fois un nouvel outil intellectuel de conception du risque sanitaire, mais également un ensemble de nouvelles politiques, de normes et d’institutions, et il se concrétise aujourd’hui à différents niveaux, national et international :
En France, la création d’un conseil d’experts de Haut niveau « Une seule santé » a été annoncée le 12 septembre 2020 au Forum de Paris sur la paix ;
Et au niveau international, à l’occasion du One Planet Summit du 11 janvier dernier, l’initiative PREZODE a été annoncée, une initiative développée sous l’égide du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui regroupe déjà plus d’un millier de chercheur dans 50 pays sur les 5 continents.
A travers trois approches sur ce concept, l’importance de développer les politiques publiques « One Health » sera démontrée car aujourd’hui, plus que jamais, une approche « Une seule santé », qui intègre santé humaine, santé animale et santé environnementale, s’impose pour mieux anticiper de nouvelles pandémies. Chacune de ces santés ne peut se développer sans impact sur l’autre :
- « One Health », un nouvel outil d’anticipation et de gestion des problèmes de santé publique ;
- « One Health » et ses freins ;
- « One Health » et ses impulsions politiques
